L'itinéraire que nous proposons passera par la vallée de Noguera de Cardós, divisée en trois communes : Vall de Cardós, créée au début des années 70 avec la fusion d'Estaón et Ribera de Cardós, Esterri de Cardós et celle de Llororre. Ce sont des terres peu peuplées vouées principalement aux activités agricoles et d'élevage, mais soumises depuis un certain temps sur cette partie à de fortes pressions urbaines. Cet itinéraire, qui nous montrera des églises d'une importance singulière et des ponts médiévaux sur La Noguera de Cardós, parfaitement conservés ou restaurés.
Nous commencerons par le centre de population de Ribera de Cardós, où se trouve l'église de Santa Maria (photo 1). Nous continuons vers le nord. La route se rapproche à nouveau du cours de la rivière et avant d'atteindre Cassibrós, nous trouverons le pont roman sur la droite qui la traverse (photo 2). Nous ne quitterons pas la L-504 tant que nous n'aurons pas dépassé Ainet de Cardós, où, sur la droite, il y a une route qui nous mène à Esterri de Cardós et Ginestarre. Sur la photo 3, nous pouvons voir Arròs de Cardós au premier plan et Esterri en arrière-plan.
Esterri de Cardós (photo 4) est située à 1 212 mètres d'altitude. L'église romane de Sant Pau i Sant Pere est située à la périphérie de la ville à côté de la route qui monte vers Ginestarre, une ville déjà à une altitude de 1 364 mètres et qui abrite l'église romane de Santa Maria (photo 5). Cette dernière connaîtra bientôt un intérêt accru, puisque les peintures romanes originales conservées aujourd'hui au MNAC seront reproduites à l'identique grâce à la nouvelle technique du papier gel, qui offre d'excellents résultats, comme on a pu le voir à Castell de Mur.
Pour continuer la route, nous devrons revenir sur la L-504 et nous diriger à nouveau vers le nord, vers la ville de Lladrós. Peu de temps après, un chemin sur notre droite mène au pont roman (photo 6) qui traverse La Noguera de Cardós à côté de l'ermitage Mare de Déu del Pont. Il est pratique de le prendre car garer le véhicule dans le général est quasiment impossible. À côté de l'ermitage, il y a généralement de la place, pas beaucoup vraiment, mais suffisamment pour ne pas déranger les quelques tracteurs qui passent.
Nous sommes presque au fond de la vallée. La route continue jusqu'à la station d'hiver de Tavascan, mais avant cela, sur la gauche, une branche étroite (photo 8) monte vers la petite ville d'Aineto, où l'église de Sant Romà (photo 7) est petite et rappelle beaucoup à les églises rurales d'Andorre. Notre dernière visite sera le pont Tavascan, qui sur la rivière homonyme relie les deux quartiers de cette petite ville touristique des Pyrénées.
Source : roman en route
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